A l’initiative de l’association O.S.C.A.R, 32O personnes se sont réunies hier soir à Marseille (13), parmi lesquelles des opticiens, des ophtalmologistes, des médecins généralistes et tout le corps de métier de la santé. Objectif : fédérer la profession pour réfléchir à la problématique des réseaux de soins.

 Au cours de la soirée qui s’est déroulée en présence des OLU (Opticiens Lunetiers Unis) et d’un représentant de l’URPS (union régionale des professionnels de santé), plusieurs intervenants ont pris la parole à commencer par la députée Valérie Boyer. « Elle s’est exprimée sur les réseaux de soins et a apporté son soutien à notre démarche », a confié à acuite.fr Guy Kieffer, opticien et coordinateur de cette réunion.

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Valérie Boyer, députée maire des 11 et 12e arrondissements de Marseille

Son intervention a été suivie d’une présentation du Dr Jean-Marc Nizzoli, administrateur du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France). Didier Rosset, opticien à Chambéry (73) et président de  O.S.C.A.R « a fait la rétrospective de l’association et a relaté l’action sur le terrain qu’il avait mené pour rallier les Opticiens de Savoie à sa cause ».

Comme à chaque réunion,  Frédéric Bizard, auteur de l’ouvrage « Complémentaires santé : le scandale » était présent. « Ils nous a expliqué le fonctionnement des réseaux de soins et la problématique des Ocam pour notre métier et celui de la santé en général », a fait savoir Guy Kieffer. Et de poursuivre : « cette soirée a été un grand succès et très positive pour la suite. Un médecin a d’ailleurs demandé à Frédéric Bizard de se rapprocher du conseil de l’ordre des médecins pour organiser une conférence devant le corps médical ».

Marc Barral, opticien à L'Isle-sur-la-Sorgue (84) partage également ce sentiment : « Notre démarche consiste à nous rencontrer, échanger comme les Opticiens de Savoie pour se regrouper ensuite au sein de l’association O.S.C.A.R qui va devenir très rapidement incontournable ». « Je souhaite que les opticiens quittent les réseaux de soins. Je n’en fais plus parti depuis 1 an et demi et cela a contribué à l’augmentation de ma marge et mon chiffre d’affaires de 9 à 10 %. J'ai également l'esprit plus libre pour proposer le produit le plus  adapté à mes clients », ajoute-t-il.

A la fin de cette réunion, les présidents des associations du Sud de la France se sont présentés aux professionnels présents. Ils ont préparé les prochaines actions pour poursuivre le mouvement « dans le but de lutter contre l’influence des réseaux de soins ».