Alors qu'il devait être lancé en ce début d'année, le "certificat d'évaluation médicale à la conduite automobile" a finalement été repoussé de quelques mois. Plusieurs raisons à ce retard ont été évoquées : retard volontaire afin de repousser le projet à après les élections régionales, la complexité des points abordés mais aussi le coût engendré pour la Sécurité Sociale et les suites juridiques à donner en cas de non respect d'une interdiction de conduire.

12 contre-indications "absolues" à la conduite ont d'ores et déjà été mises en avant par une commission présidée par le professeur Henry Hamard. Parmi elles, trois concernent directement la vue. Ainsi, une interdiction de conduire pourra être annoncée, en cas de :
- Acuité visuelle inférieure à 5/10e, les deux yeux ouverts avec des lunettes.
- Réduction considérable du champ visuel (> à 120 degrés) ou blépharospasme (fermeture incontrôlée des paupières).
- Vision double qui résiste à la totalité des traitements.

La visite médicale qui se déroulera chez un médecin devra être répétée tous les dix ans pour tout le monde, puis tous les cinq ans entre 70 et 75 ans et tous les deux ans pour les personnes de plus de 75 ans.