Après plusieurs mois de négociation exclusive, La Mutuelle Générale et Malakoff Médéric ont adopté hier, 22 janvier, le protocole de rapprochement qui leur permettra de créer un groupe non lucratif d’assurance de personnes. Sous la forme d’une SGAM (Société de Groupe d’Assurance Mutuelle), ce dernier s’appuiera sur deux pôles équilibrés, l’un mutualiste, l’autre paritaire. Sur la base des données 2013, ce groupe représenterait un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros et 4,5 milliards d’euros de fonds propres, et protègerait plus de 6,3 millions d’assurés.
Malakoff Médéric et La Mutuelle Générale entendent ainsi répondre aux besoins des branches professionnelles, de leurs entreprises et de leurs salariés en déployant, grâce à une distribution de proximité, une offre de produits et de services adaptée à la généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés. « Ce nouvel ensemble mettra à disposition des entreprises, de leurs salariés, des retraités et des particuliers, les réponses innovantes rendues nécessaires par les mutations de l’environnement en santé et en prévoyance et les nouveaux besoins, notamment de services et d’accompagnement individualisé des personnes », précisent les deux Ocam.
Aussi, après l'arrivée des mutuelles Adrea Mutuelle, EOVI et Mutuelle de la Société Générale, suivies d'Apreva au second semestre 2014, ce rapprochement pourrait bien faire grimper le nombre de bénéficiaires du réseau Kalivia à plus de 9 millions pour 4 200 opticiens partenaires. Rappelons que La Mutuelle Générale est la troisième mutuelle santé française, partenaire de La Poste et France Telecom depuis plus de 65 ans et 13ème organisme complémentaire avec près de 1,4 millions d'assurés.
Cette annonce de rapprochement est la deuxième de grande ampleur depuis le début de l’année. Le 12 janvier, Harmonie Mutuelle et MGEN ont signé une lettre d’intention en vue de créer un nouveau groupe mutualiste représentant 8,2 millions de personnes protégées et 4,3 milliards d'euros de cotisations soit 7,5% des parts de marché des Ocam.