Pendant la période d’observation des six mois, aucun acquéreur ne s’est présenté pour le rachat de l’ensemble de la société Berthet-Bondet.
Pour José Martinho, représentant du personnel et délégué CGT, contacté samedi, c’est un véritable démantèlement qui se prépare : « l’espoir s’est atténué quand ARTS, une importante société chinoise a indiqué qu’elle n’était plus intéressée ».
Comme nous l’indiquions vendredi dernier, à l’issue de l'audience du Tribunal de Commerce de Bourg en Bresse deux offres avaient été déposées.
Selon Jose Martinho, « le groupe L’Amy associé aux frères Alain et André Régé a proposé de reprendre les griffes Nikon, Karl Lagerfeld, Crayola, Rochas et Christian Lacroix ainsi que 23 salariés. La société créée s’appellerait Régé et restera dans le bassin oyonnaxien. La société Grosfilley, quant à elle est revenue jeudi sur son offre initiale et reprendrait uniquement la griffe Thierry Mugler ainsi que 5 salariés. D’autre part une lettre d’intention est parvenue au Tribunal de Commerce de Bourg, il s’agit d’une proposition de Cristaflor qui souhaiterait reprendre l’activité solaires pour la grande distribution avec une vingtaine d’employés. On en saura plus d’ici la fin du mois de mai pour cette activité ».
Les offres présentées ne sauveront tout au plus que 30 à 50 salariés, alors que Berthet-Bondet emploie 141 personnes et 36 démonstratrices (en CDD jusque fin juillet) en grandes surfaces.
Le jugement pourrait être rendu ce lundi 28 avril.
Economie