Alain Afflelou serait en conflit avec Bridgepoint, son actionnaire majoritaire (à 57%), sur le calendrier de sa succession à la tête de la société. Selon le quotidien La Tribune, dans son édition du 4 juillet, le PDG "a convoqué mercredi pour jeudi matin un conseil d'administration, en l'absence des deux représentants de Bridgepoint retenus à Londres".
Lorsque le fonds d'investissement britannique Bridgepoint entre dans le capital du groupe en février 2006, il s'accorde avec Alain Afflelou pour que celui-ci "ne soit plus à une fonction opérationnelle dans un délai de 3 ans", soit au plus tard en février 2009.A l'approche de cette échéance, Alain Afflelou ne l'entendrait plus de cette oreille, se voyant "pour 30 ans encore" aux commandes, selon ses dernières déclarations.
"Les rumeurs actuelles de son départ sont fausses" a affirmé à La Tribune Benoît Bassi, Président de Bridgepoint France et membre du conseil d'administration. "Notre volonté est qu'il reste avec un rôle important. C'est un très bon manager" a-t-il ajouté. D'autant plus qu'il continue, jusque dans les dernières publicités de l'enseigne, d'incarner la marque.
Le fonds Apax, qui détient aujourd'hui 17% du capital, se retrouve "au milieu des deux belligérants" écrit la Tribune. Malgré ce début de conflit, Benoît Bassi affirme que "l'entreprise continue à faire l'objet de marques d'intérêts"et de convoitise. Rappelons qu'à ce jour, le capital de la société se compose comme suit :
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