Pour la 2e année consécutive, Krys Group est partenaire des Assises du Produire en France, organisées par les associations Vive la France et Pro France, afin de soutenir l’emploi et l’économie sur notre territoire. L’occasion pour la coopérative de réaffirmer son engagement pour le Made in France et de prendre part aux débats, par la voix de son directeur général, Jean-Pierre Champion, afin de faire émerger des propositions fortes en faveur d’une production et d’une consommation nationales.
Ce dernier interviendra le jeudi 8 septembre à 11h30 sur le thème « Produire en France : avantage ou inconvénient ? ». L’occasion pour Krys Group d’aborder la question cruciale du maintien de la fabrication sur le territoire à l’heure de la mondialisation et du dumping social, aux côtés d’acteurs économiques majeurs, comme Yves Audo, président d’Agromousquetaires, Arnaud Gobet, président d’Innothéra, ou Geoffroy Roux de Bézieux, président d’Oliviers & Co et Vice-Président du Medef.
« C’est une grande fierté pour Krys Group de bénéficier du label Origine France Garantie, de produire sur le territoire national et de contribuer à nourrir le tissu industriel du pays. Nous tenons à saluer l’initiative des Assises du Produire en France, car pour que nos entreprises continuent à produire en France et à recruter, il faut impérativement renforcer notre compétitivité, notamment en matière de coût, en soutenant tous ceux qui œuvrent dans ce sens », souligne Jean-Pierre Champion.
"Améliorer la compétitivité coût"
Krys Group et le Made in France, c’est :
- Un site de 12 500 m2 à Bazainville dans les Yvelines, fonctionnant 6j/7 et 24h/24, employant 350 collaborateurs, dont 150 à la production et 80 à la logistique.
- 9 millions d’articles vendus en 2015, dont 1,3 million de verres produits à Bazainville
- Un chiffre d’affaires de près de 100 millions d’euros en 2015 pour son site de production, soit une croissance de 30% depuis 2013.
- Le 1er fabricant de verres labellisé Origine France Garantie dès 2012, renouvelé en 2015.
- Un investissement de 12 millions d’euros sur 3 ans depuis fin 2014 avec la création de 60 emplois.
La coopérative considère que l’avenir de la filière optique tricolore tient dans sa capacité à innover et à fabriquer sur son territoire des produits à forte valeur ajoutée. Et la question de la compétitivité en matière de coût se pose : l’industrie française représente moins de 13 % du PIB, quand celle de l’Allemagne pèse le double. D’autant que les gouvernements successifs ont pratiqué une politique de la demande avec pour conséquence une hausse des importations et de la dette publique.
« Aujourd’hui, pour produire en France, il faut jouer la carte de la compétitivité ‘hors coût’, en se différenciant par la qualité et le contenu technologique des produits. Si l’on souhaite développer la fabrication française, il est nécessaire d’améliorer la compétitivité coût. Pour ce faire, nous devons passer par une politique de l’offre et par une baisse des dépenses publiques » , conclut Jean-Pierre Champion.