Enjeu majeur pour le secteur de la complémentaire santé, la généralisation des contrats collectifs au 1er janvier 2016 est largement abordée dans le cadre du Congrès Réavie, réunissant les acteurs majeurs de l’assurance à Cannes les 7 et 8 octobre. Lors d’un atelier baptisé « Comment les entreprises choisissent-elles leur complémentaire santé ? », il est apparu que ces dernières privilégient le service apporté par les Ocam. « Que ce soit en matière de reporting et de suivi de la santé des salariés, mais également en termes de réseaux de soins », rapportent nos confrères de newsassurancespro.com.
Les réseaux ouverts plébiscités
Ainsi, les réseaux apparaissent comme « un bon moyen de proposer ces services, un axe très demandés par les entreprises et les DRH », selon le site spécialisé. Si 98% d’entre eux ne connaissent pas la différence entre un dispositif ouvert ou fermé, 60% pensent que le réseau ouvert est plus avantageux, selon une enquête dévoilée par Carte Blanche. La plateforme a également démontré qu’ils sont appréciés des décideurs et des salariés.
Objectif : vendre de la sur-complémentaire
Selon une autre étude menée par Quatrem - Malakoff Médéric, 55% des salariés veulent également être couverts par une sur-complémentaire. « Les contrats collectifs actuels ne laissaient pas de place à la sur-complémentaire, a expliqué Alexandrine de Vallois, directeur marketing stratégique chez Malakoff Médéric. Alors que les contrats collectifs actuels coûtaient, en moyenne, 60 euros par mois au salarié, un contrat appuyé sur le panier minimum de soin couterait environ 12 euros par mois », a-t-elle détaillé.
Ainsi le pouvoir d’achat récupéré par le salarié, au détriment du remboursement des soins, pourrait servir au paiement d’une sur-complémentaire santé. Mais dans ce cas, les Ocam devront s’adresser directement aux employés des entreprises qui s’impliquent faiblement dans la promotion des sur-complémentaires santé, selon 70% des courtiers.