Comme nous l'indiquions dans notre news du 10 mai dernier, 6 entreprises ont été exclues des prochaines éditions du Mido pour avoir présenté sur leurs stands des modèles contrefaits de montures Alain Mikli. Ces sociétés exposent désormais ces copies sans aucune discrétion. Durant le Mido, une société chinoise nous a même proposé de fabriquer des lunettes à partir de la collection d'un fabricant français, qu'il venait d'acquérir !

Hélas, Alain Mikli n'a pas été le seul à devoir se défendre. En effet, lors de la dernière journée du salon, la société Marcolin a demandé l'intervention du service de protection des marques et brevets ainsi que celle d'un huissier de justice afin que des contrôles soient réalisés. Lorsque la contrefaçon a été avérée par les autorités compétentes, les lunettes (parmi elles des copies de modèles de la collection Dolce & Gabbana) ont été saisies. Comme prévu par le règlement du Mido, la société incriminée ne participera pas aux prochaines éditions.

L'entreprise française Oxibis a également été victime de contrefaçon sur ses modèles Exalto Key West et Oxibis Tempo. Elle aussi, a demandé l'intervention du service pour constater la copie. Même sanction pour les entreprises chinoise et italienne qui présentaient ces modèles : saisie et interdiction de salon. Oxibis est actuellement en train de consulter ses avocats afin d'envisager les suites juridiques à donner à ces cas de contrefaçon. Pour Pascal Hudelot, responsable de la communication chez Oxibis, "il serait très appréciable que les autres grands salons européens, le Silmo et le salon de Munich, proposent ce même type de service juridique. Pour lutter encore plus contre ce fléau, on pourrait également penser à la création d'une "black list" partagée, qui empêcherait la présence de ces sociétés à tous les salons européens en cas de contrefaçon avérée."