Depuis plus de 25 ans, Gil Smith pratique la Basse Vision en Angleterre. Il travaille dans 8 hôpitaux et rencontre 60 patients par semaine en Basse Vision. Lors d'une consultation, il préconise un éclairage adapté pour optimiser la vision de près. Selon lui, les opticiens doivent fournir un très bon éclairage et conseilleur l’utilisation d’un très bon contraste. Dans la vie quotidienne, par exemple, il recommande l’achat d’une vaisselle bleue car très peu d’aliments sont bleus et les contrastes sont excellents.
Les personnes sont souvent apeurées, honteuses, en raison d'un manque d'informations. Il est alors important que les professionnels informent sur les solutions disponibles, aussi diverses et variées que :
- la lutéine et de la xéazanthine dans l'alimentation
- les loupes électroniques, à main, sur pied, éclairées par des diodes, les appareils de poche ou les téléagrandisseurs qui permettent de redécouvrir l'écriture et la lecture.
- les lunettes couvrantes à bord épais pour éviter les effets d'éblouissement
- les derniers traitements (la translocation maculaire, la thérapie photo dynamique, les implants télescopiques)
L'ensemble de ces conseils ont été donnés lors d'une conférence qui s'est tenue pendant le Silmo sur le thème "1.5 millions de malvoyants en 2004, 3 millions en 2020. Opticiens : réagissons ensemble pour que l’espérance de vie soit aussi l’espérance de voir". Une rencontre organisée par Retina France qui avait pour but de regrouper les opticiens intéressés par le sujet de la Basse Vision. Selon les sept opticiens* qui ont animé une partie de la conférence, l'intérêt pour le sujet peut se résumer par ces différents mots clés : motivation, patience, sens des relations humaines et de la souffrance, informations sur les rééducations, associations.
* Grand Optical Lille, Charlotte Duyck
Krys Chalons sur Saone, Hugues Paulet
Lachal Optique Perigueux, Laurent Duprix
Lissac Montpellier, Daniel Dupleix
Lynx le Chesnay, Marie-Cecile Geeraert
Optic 2000, Bruno Delhoste
Opticiens Mutualistes
Profession