Dans une conférence de presse ce midi dédiée aux enjeux des élections législatives précipitées (qui auront lieu en métropole le 30 juin et 7 juillet), Emmanuel Macron a rappelé plusieurs de ses intentions politiques, dont une est particulièrement intéressante pour la filière de la santé visuelle : réduire le temps passé par les enfants devant les écrans.
Interdire l'usage des téléphones avant 11 ans
Le président de la République a déclaré : « Pour prévenir les inégalités, il y a la question des écrans. Tous les experts le disent, l'addiction des écrans est le terreau de toutes les difficultés. Harcèlement, violences, décrochage scolaire...Le gouvernement aura à prendre des décisions claires pour protéger nos enfants, d’abord en ne permettant pas l’usage des téléphones avant 11 ans et surtout, l’accès aux réseaux sociaux et à leur usage avant 15 ans. Il faut un âge pour la majorité numérique, ça protège et il faut former pour cela ».
Rappel des faits
- En juillet 2023, le Parlement français a voté une loi visant à limiter l'accès aux plateformes "sociales" en instaurant notamment une majorité numérique à 15 ans (contre 13 auparavant) pour s’inscrire sur ces réseaux - sauf en cas d'accord des parents. La régulation des grandes plateformes sociales doit cependant passer par un décret de l'Union Européenne.
- En janvier 2024, Emmanuel Macron exprimait son inquiétude sur le sujet et sa volonté de réguler la consommation d'écrans chez les plus jeunes
- En mai 2024, un rapport d'experts remis au président de la République préconisait des mesures fortes pour limiter l'exposition des plus jeunes aux écrans.
Les acteurs de la filière visuelle sont depuis longtemps engagés dans la prévention sur la consommation des écrans par les plus jeunes. Par exemple, cela fait 7 ans que l'Observatoire de la vue des enfants du groupe Krys alerte sur ce sujet.
La sollicitation excessive de la vision de près, notamment via les écrans des smartphone et tablettes, augmente les risques de myopies évolutives pouvant conduire à des myopies fortes, dont les conséquences sociales et médicales peuvent être très importantes.
Car je connais pas mal de personnes travaillant dans les écoles. Et la règle la plus importante à appliquer est celle du "pas de vagues" histoire de pas discréditer le gouvernement. J'ai même l'écho de profs qui faisaient preuve de violence envers des élèves de primaire et qui ont juste été mutés dans une autre circonscription scolaire. Génial !
Sans compter que les profs n'ont bien sur pas le droit de critiquer les méthodes du gouvernement. Là pour le coup ils risquent carrément de se faire virer. Le prof qui frappe les élèves lui en revanche il devrai juste penser à déménager ou à aller travailler plus loin ça va.
Donc messieurs les politiques, arrêtez de traiter la surface et traitez les problèmes de fond si vous voulez vraiment solutionner les choses. On peut rêver !