Propriétaire de 3 magasins Optic 2000 dans le nord de la France, Marc Michel n'a pas attendu les prochains appels d'offres des Ocam pour intégrer tous les réseaux de soins. S'il considère la fusion de plusieurs mutuelles comme « incontournable », il s’inquiète davantage du bien-être de ses clients qui devraient peut-être devoir changer d’opticien s'il n'appartenait pas à son réseau. Plaçant sa confiance dans l'enseigne, il s'est alors engagé dans l'avenir avec optimisme.
Soutenu par plusieurs services d'accompagnement mis en place par la coopérative, Marc Michel a amorcé ce changement sereinement. « Nous disposons de délégués partenaires santé (DPS) qui rendent visite à nos prescripteurs ainsi qu'aux agences locales pour établir une communication dans un soucis commun de prévention. Les chargés de complémentaires santé (CSS) s'occupent quant à eux de mettre en place des partenariats avec des mutuelles locales », atteste-t-il en soulignant aussi le rôle des animateurs réseaux de la coopérative dans « l'optimisation de la gestion des magasins ».
Afin d'assister ses coopérateurs dans leur conventionnement, l'enseigne met aussi à leur disposition des outils informatiques performants. « Optic 2ooo a développé un logiciel indépendant qui, en renseignant le type de mutuelle et les corrections de notre client, nous indique très rapidement le prix de vente des verres prévu dans les grilles tarifaires », explique Marc Michel. L’atelier de télé-détourage Optic 2ooo à Clamart représente également un soutien supplémentaire pour les associés, qui peuvent ainsi mettre ce gain de temps au profit de leur clientèle.
L’opticien compte enfin sur son enseigne pour lui faire bénéficier des meilleurs produits aux meilleurs prix : « grâce aux achats du groupe, nous profitons de produits négociés au mieux, et de ce fait, nous gardons une très bonne rentabilité ». S'il admet que « beaucoup de confrères pensent que les réseaux font baisser nos marges », Marc Michel constate désormais leurs « effets positifs », représentant environ 40% de son chiffre d'affaires. « Grâce aux outils proposés par l'enseigne et aux actions mises en place dans les magasins, ma rentabilité est équivalente à tout autre magasin d’optique », se félicite-t-il.
Cela ne me dérange pas de savoir que certains opticiens comme Mr Marc Michel signent pour être salariés d'une OCAM, ce qui me dérange c'est que les réseaux soient "fermés" ... du coup j'espère que son concurrent sera à son tour choisi... on sait pourquoi les OPTIC2000 ont eu la majeure partie des ré[...] autres enseignes ne se feront sans doute plus avoir lors des prochains appels d'offres ! Cordialement.