Récemment, vous êtes nombreux à nous rapporter que les contrôles organisés par les réseaux de soins se multiplient. Acuité suit attentivement le développement des dispositifs mis en place par la Cnam et les Ocam pour lutter contre la fraude et force est de constater que la vigilance s’accroit, comme en témoigne plusieurs jugements rendus récemment pour escroquerie portant préjudice à un organisme social ou pour démarchage illégal, faux ou encore exercice illégal de la médecine (retrouvez plus d’exemples en suivant les liens en bas de page).
Après avoir interrogé Santéclair au sujet des moyens mis en œuvre pour lutter contre les irrégularités, c’est au tour de Philippe Drapier, directeur général de Carte Blanche Partenaires (CBP) de nous répondre sur les mesures adoptées pour combattre la fraude des professionnels de santé dans les secteurs optique, audio et dentaire.
Plus de moyens alloués à la lutte contre les fraudes
Au cours de ces 4 minutes d’interview, Philippe Drapier fait le tour des enjeux de la lutte contre la fraude. Le directeur général de CBP évoque entre autres l’augmentation des moyens humains ou encore les outils de détection de fraude basés sur des algorithmes d’identification qui analysent instantanément avant accord les demandes de prises en charge (les « cas suspicieux » peuvent voir les délais de traitement rallongés par exemple).
Autre sujet abordé, le tiers payant hors réseau. CBP porte un regard à l’année sur le hors tiers payant toléré à hauteur de 10% environ. Le réseau de soins n’effectue pas de contrôle sur le hors réseau mais intervient si des taux durablement élevés sont constatés. En revanche, ce sont les Ocam qui font le travail de détection de fraude sur ce qui arrive chez eux sans passer par CBP.
Retrouvez toutes les réponses en détail dans la vidéo ci-dessus.
Mais comment se fait il que Carte Blanche ne respecte pas ses obligations en terme de fournitures de pièces détachées sur des montures vendues il y a moins de 24 mois ? Par ce manquement Carte Blanche lèse le porteur, c'est à dire l'assuré qui paie sa mutuelle, et discrédite l'opticien, c'est à dire le professionnel de santé qui a signé une convention avec Carte Blanche.
Qui relève et qui contrôle ces dysfonctionnements et non respect contractuel ? Et qui sanctionne si nécessaire ?
A moins que cela ne soit qu’une question de compétence ? comme les hackers engagés pour garantir la cyber sécurité des entreprises ?..