Les points de vente physiques ont encore de beaux jours devant eux, notamment dans le domaine de la santé. Une étude publiée ce mois-ci par le cabinet d'études PWC démontent certaines idées reçues sur le e-commerce, notamment celle selon laquelle « le magasin tel que nous le connaissons aujourd'hui est mort ». En effet, la majorité des cyberacheteurs préfèrent malgré tout faire ses achats dans les points de vente physique, tout particulièrement dans le domaine santé / beauté :
- 67% des web-acheteurs français préfèrent acheter ces produits en magasin
- 58% réalisent tout le parcours d'achat (recherche + achat final) en magasin
- 9% cherchent en ligne et achètent en magasin

Par ailleurs, le fait de se renseigner sur un article en magasin pour aller ensuite l'acheter sur Internet n'est que très peu répandu : seuls 2 à 3% des cyberacheteurs utilisent cette méthode, dans le secteur de la santé comme dans les autres domaines. Les deux raisons qui poussent la plupart d'entre eux vers les points de vente physique sont « la possibilité de voir, toucher et essayer le produit » et son « obtention immédiate ».

Avec le cross-canal, les consommateurs dépensent plus

L'enquête confirme la préférence des consommateurs pour les enseignes multicanal (mixant site Internet et magasins physiques) nationales. Tous secteurs confondus, les acteurs étrangers peinent à s'imposer auprès des web-acheteurs français : les enseignes favorites de nos concitoyens sont toutes nées dans l'Hexagone (Fnac, Yves Rocher, Carrefour, Darty et Auchan). Par ailleurs, l'engouement pour le modèle cross-canal ne se dément pas et semble ultra favorable aux ventes : 43% des cyberacheteurs dépensent plus depuis qu'ils ont commencé à acheter sur plusieurs canaux. Ce qui les incite à délier davantage les cordons de leur bourse auprès de leurs enseignes ou marques préférées : l'intérêt pour les produits qu'elles proposent et la confiance qu'elles inspirent. Le prix n'arrive qu'en troisième position.

*Enquête menée en juillet-août auprès de 11 067 web-acheteurs sondés à travers 11 pays (1 009 Français).