La quatrième édition du baromètre santé Humanis révèle que les réseaux de soins mis en place par les Ocam restent encore méconnus des assurés. S'ils prennent de l'ampleur, 60% des 50-65 ans disent ne pas en avoir entendu parler contre 28% qui connaissent de nom et 12% qui en ont déjà bénéficié. Après descriptions, ils sont cependant perçus comme « attractifs ». Plus de 8 sondés sur 10 répondent ainsi que des gains de prix de 15 à 30% sur l'optique, le dentaire ou l'audio, tout comme un meilleur remboursement de leur complémentaire, les inciteraient à fréquenter les réseaux. Autre facteur qui les aiderait à sauter le pas : un accès prioritaire aux professionnels de santé.
« Des soins optiques très difficiles d'accès »
Le baromètre nous apprend également qu'environ 60% des personnes interrogées ont effectué au cours des 2 dernières années un acte courant d'optique. « 11 à 14% des 50-65 ans ont également renoncé à de tels actes sur la même période. Ces actes d'optique sont jugés difficiles voire très difficiles d'accès : principalement en termes de coût restant à charge pour l'achat de verres ou la chirurgie de la myopie, souligne Humanis. Mais aussi en termes de disponibilités horaires en ce qui concerne le suivi ou le contrôle de la vue ». En effet, chez les spécialistes, l'ophtalmologiste est le plus difficile d'accès (pour 49% difficile et pour 20% très difficile). Si 61% des 50-65 ans ont consulté un médecin spécialiste au cours des 2 dernières années, au total 25% y ont renoncé dans la même période. « C'est l'ophtalmologue auquel les 50-65 ans ont le plus renoncé (12% d'entre eux) », précise l'enquête.
*Lire notre news : Réseaux de soins: la PPL Le Roux en seconde lecture à l'Assemblée nationale le 16 décembre (26/11/2013)
Voir notre débat sur le Silmo 2013 : En quoi la PPL Le Roux va changer la prise en charge du patient ?
