Alors que 43% des Français estiment qu'il est difficile d'obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologiste, la collaboration entre ces spécialistes et les opticiens apparaît comme une solution au désengorgement des cabinets. Dans notre 3ème volet de "l'Observatoire de la Vue", réalisé par Ipsos pour Krys Group, 87% des ophtalmologistes estiment que vous jouez un rôle important dans le bon fonctionnement de la chaîne de santé visuelle. Ils seraient même prêts à accepter des prérogatives étendues, par exemple la détermination du besoin de correction visuelle et de la puissance de verre idéale pour vos clients, à condition que :
- vous respectiez une charte déontologique élaborée avec les ophtalmologistes (35%),
- vous informiez systématiquement l'ophtalmologiste de la personne concernée (25%),
- vous ayez une formation spécifique (23%),
- ou que vous fassiez ces examens en suivant un mode opératoire élaboré avec les ophtalmologistes (19%).
L'étude note également que pour les Allemands (20%) et les Britanniques (4%), il est moins difficile de consulter un ophtalmologiste. Cela s'explique notamment par le fait que dans ces deux pays, contrairement à la France, il existe une délégation de soins : l'examen de vue peut s'effectuer en magasin. Toutefois, l'ophtalmologiste reste le professionnel de santé le moins fréquemment consulté dans les trois pays européens. En France, seulement 29% des sondés voient une fois par an leur spécialiste.
Enfin, face au consommateur, vous bénéficiez d'une opinion positive : 86% des Français ont une bonne image de leur opticien. En Allemagne et en Angleterre, ce chiffre passe respectivement à 96 et 94%. Chez les porteurs de lunettes, le niveau de satisfaction en magasin est aujourd'hui très élevé. Par exemple, 98% des sondés sont satisfaits de la tenue et de la propreté du magasin, 95% de l'écoute et de la sympathie, autant de l'atmosphère du point de vente, des délais de disponibilité des équipements et du service après-vente.
*L'enquête a été réalisée en France auprès du grand public (1 006 personnes) et de 200 ophtalmologistes, et en Allemagne (1 003 personnes) et en Grande-Bretagne (1 002 personnes). Le grand public a été interrogé par Internet et les ophtalmologistes par téléphone. Les interviews ont été réalisées du 28 juin au 23 juillet 2013.