À l'occasion du renouvellement du contrat d'entreprise, d'une durée de trois ans, la direction de Luxottica et les syndicats ont signé pour la première fois un accord de « job sharing », autrement dit de partage d'un emploi et d'un salaire au sein des membres d'une même famille. RFI rapporte que « cette innovation fait partie de la politique sociale introduite dans les six usines (8 000 employés) de la péninsule italienne pour conjuguer qualité de travail, rendement, flexibilité et qualité de vie, dans l'entreprise et en famille ». La priorité de cet accord s'adresse aux épouses ou maris au chômage des employés Luxottica, mais aussi aux fils ou filles en fin d'études. La correspondante de RFI donne notamment l'exemple d'un père de famille qui souhaite suivre une formation professionnelle et qui pourra se faire relayer par son épouse au chômage pendant son absence. Cette idée est liée au caractère particulier de la région du nord de l'Italie, surnommée « la vallée de l'optique », où de nombreuses entreprises ont dû fermer depuis le début de la crise et donc licencier leur personnel. « Or dans cette vallée, ce sont des familles entières qui, de génération en génération, travaillent dans le secteur des lunettes. Luxottica est donc assuré d'avoir du personnel déjà qualifié », précise RFI.
Cette nouvelle politique sociale s'appuie également sur le concept d'une banque d'heures qui permet aux employés de récupérer des jours à des moments importants de la vie familiale. « Luxottica propose aussi des bourses d'études, 5 jours de congés paternité entièrement rémunérés ainsi qu'une mutuelle complémentaire très avantageuse pour les salariés et leur famille», selon RFI. Toutes ces mesures s'appliquent seulement aux sites de fabrication italiens.
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