Dans son supplément "Patrimoine" des 19 et 20 septembre, le quotidien Les Echos consacre un dossier complet aux complémentaires santé, établissant un comparatif des prix et des garanties proposées, à Paris et en province, par différentes mutuelles, assurances et instituts de prévoyance.
Concernant l'optique, le journal met en garde ses lecteurs contre les garanties exprimées en pourcentage, "trompeuses et généralement dérisoires". Les Echos citent en exemple un remboursement à 500% du tarif remboursé par la Sécurité sociale, qui correspond à "...14,20 euros seulement". Ils conseillent de préférer les garanties exprimées au forfait en euros et "mieux encore, des montants qui augmentent en fonction du défaut de vision". "Pour éviter les mauvaises surprises, il convient aussi de vérifier comment s'épuise ce forfait (annuel ou par équipement)" précise-t-il.
Le quotidien préconise également, notamment aux porteurs qui renouvellent leur équipement chaque année, de choisir "un organisme complémentaire proposant un accès à des réseaux d'opticiens à prix et pratiques de vente négociés", ce qui représente "un facteur important de baisse des prix, de 10% à 15% en moyenne". Enfin, il conseille de faire jouer la concurrence entre magasins, car les prix font "le grand écart". "Toutes les options proposées par votre opticien, sur les verres notamment, ne sont pas nécessairement justifiées mais elles alourdissent systématiquement la facture" estime-t-il.
Selon une enquête réalisée par l'institut ObServer pour Les Echos Patrimoine, il fallait compter 38 euros par mois en moyenne pour s'assurer en 2006, soit 456 euros par an pour une personne ou 912 euros pour un couple. Aujourd'hui, un couple de retraités devra débourser 2 959 euros par an en moyenne pour une couverture haut de gamme (3 158 euros à Paris). Un spécialiste interviewé par le quotidien prévoit en 2009 une hausse des cotisations comprise "entre 3,5% et 8%, due à l'augmentation des dépenses de santé et au financement de la taxe de 1 milliard (qui sera mise en place l'année prochaine, ndlr) si les organismes complémentaires la répercutent ".
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