Les sénateurs ont adopté hier, mercredi 24 juillet, la proposition de loi Le Roux, autorisant les mutuelles à pratiquer des prestations différenciées et encadrant les conventions passées avec les professionnels de santé. La Mutualité Française « se félicite de cette avancée qui reconnait le rôle indispensable des mutuelles dans le système de santé pour négocier des soins de qualité, à des tarifs maîtrisés, afin de lutter contre les renoncements aux soins ».
Cependant pour l'instance mutualiste, la PPL, qui limite le champ d'application de ce type de conventions aux opticiens, chirurgiens-dentistes et audioprothésistes, ne semble pas suffisante « alors que les difficultés d'accès aux soins existent au-delà de ces trois domaines ». Pour Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, « il est nécessaire d'engager une analyse précise de certaines dispositions du texte afin de déterminer si elles limitent de manière excessive ce droit à conventionner, au détriment des adhérents ».
Le mouvement mutualiste attend une inscription rapide de la PPL à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. « Une deuxième lecture lors de la session extraordinaire de septembre permettrait de ne pas retarder davantage la mise en oeuvre de la loi, tant pour les patients que pour les professionnels de santé concernés », conclut-elle.
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