Pionnier du genre en France, le site Internet de vente de lunettes Happyview.fr fête ses 3 ans. « Déjà plus de 15 000 nous ont fait confiance et reviennent, car certains ont commandé jusqu'à 6 fois. Le site est plébiscité par les milliers de Français qui ne pouvaient pas avant se payer le luxe d'y voir clair », annonce Happyview.fr, qui propose des équipements optiques « quatre fois moins cher » que chez les opticiens traditionnels. Le site séduirait particulièrement « les catégories les moins favorisées, notamment les ouvriers, les CSP -, les agriculteurs et 4,5 millions de Français qui ne bénéficient pas d'une mutuelle santé ». Pour Marc Adamowicz, président fondateur, ces résultats prouvent le bien-fondé de son modèle : « il fonctionne parfaitement, c'est d'ailleurs ce qui a amené d'autres acteurs à nous suivre, et c'est très bien car à plusieurs nous arriverons plus vite à prouver que les arguments de défense des opticiens traditionnels sont faux. Non, on ne peut pas contracter d'infection aux yeux en portant des lunettes achetées sur Internet ! »
Happyview plaide pour davantage d'ophtalmologistes
En parallèle de la vente en ligne, Happyview entre également dans le débat sur l'avenir de la santé visuelle en France. Il relaye les demandes du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France), qui alerte les pouvoirs publics sur la baisse démographique des ophtalmologistes, demande deux fois plus de praticiens et espère que 3% des internes seront formés à la spécialité d'ici 2025. Marc Adamowicz soutient par ailleurs la volonté du syndicat de développer les délégations de tâches à des orthoptistes salariés dans le cadre de « cabinets aidés ». « Sur Happyview.fr, comme partout en France, je constate tous les jours la difficulté des Français à se procurer une ordonnance pour faire refaire leurs lunettes. Leur santé visuelle en pâtit mais aussi trop souvent leur budget : par exemple, une personne qui perd ou qui casse ses lunettes et qui doit s'en faire refaire une paire en urgence, doit renoncer à se faire rembourser par la sécurité sociale et sa mutuelle faute d'une ordonnance à jour. Nous sommes face à un système de santé à deux vitesses qui ne doit pas s'installer, il existe des solutions, elles doivent être mises en oeuvre très vite. »
Voir aussi notre interview TV : Internet menace-t-il votre activité ? Comment en tirer parti ? Les solutions de l'expert Jean-Marc Megnin.
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